dimanche 20 septembre 2009

D'autres arrestations au Maroc

Je viens de recevoir ce mail du Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles, qui annonce que 15 citoyens ont été arrêtés parce qu'ils ne faisaient par le ramdan !

Yassine Berrada a envoyé un message aux membres de MALI مالي؟.

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Objet : Communiqué MALI

MALI

Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles


Nous apprenons avec amertume l’arrestation et l’emprisonnement
de 15 citoyens marocains dans différentes villes du Maroc
pendant le mois de septembre 2009 (qui coïncide avec le
mois du Ramadan,période de jeûne pour les musulmans).
Ces sanctions allant d’une peine de un à six mois de
prison ferme assorties d’amendes interviennent suite
à leur arrestation en flagrant délit de nutrition en
public. La justice marocaine a fait valoir dans leur
poursuite, l’article 222 qui qualifie cet acte de délit.

Nous, militants pour les libertés individuelles, comme
reconnues dans l’arsenal juridique international des
conventions garantissantla protection des droits
fondamentaux, telles que la Déclaration Universelle
des Droits de l’Homme, le pacte international du 16
décembre 1966 relatif aux droits civils et politiques,
condamnons énergiquement la violation des textes précités,
ratifiés par l’Etat marocain. Violations qui confirment
l’inscription du pouvoir marocain dans la tradition
antidémocratique avec laquelle il n’a jamais rompu.

Tout en souhaitant aux musulmanes et musulmans du
Maroc de joyeuses fêtes de fin du mois sacré du Ramadan,
nous réclamons la relaxe immédiate de ces quinze citoyens
qui n’ont fait que jouir de leurs libertés individuelles,
et n’attentant en rien à l’ordre public.
Mali ? Qu’ai-je de différent ?


Casablanca, Le 18 Septembre 2009
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6 commentaires:

  1. au maroc les gens aime se voiler la face , tou le monde veut faire semblan derte musulmun lorsqil sagi dagresser les autre pour leur croyance , mais finalement les marocain en realité sont loin detre en relation avec qelqonqe religion
    ceci reflete de lextremisme et non pa de lislam
    lislam nexiste pas au maroc , mais sé pluto la lois de la soumission et de lesclavage qui non rien a voir avec la religion musulmane

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  2. VIVE ZINEB RAHZOUI
    A BAT MOMO6 TUER ET KIDNAPEUR DE ZINEB

    LIBERTA TO ZINEB

    VIVE LA LIBERTE DU CULTE ET DES CROYANCE
    VIVE LA LIBERTE DE LAME ET DES CONVICTION

    A BAT LES ESCLAVE ET LEUR PHARAON MOHAMED 6 TUEUR DE ZINEB

    A BAT LA CULTURE DES ESCLAVE ET DES SOUMIS

    VIVE LISLAM DE TOLERANCE ET DE LA LIBERTE

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  3. MOMO6 , ce que vous êtes en train d’exercer, est tout sauf la religion. Je ne connais pas une religion sur terre qui cautionne votre injustice. Aussi votre slogan : dieu, la patrie et le roi, n’est autre qu’une trinité polythéiste vaine qui vous apothéose. La religion que vous exercez n’est qu’une forme de manipulation. Et je ne connais pas une religion à travers l’histoire, ou la fornication sévit le foyer de son patriarche.
    >- abolition du titre de commandeur des croyants , car le droit divin n’est qu’un mensonge.
    >- défense des valeurs républicaines à l’occidentale, et non à l’égyptienne.
    >- changement de la constitution. Et installer des lois comme la pesanteur, personne n’est au dessus, et non pas des lois antinomiques, anarchiques et archaïques.
    >- séparation des pouvoirs.
    >- instauration d’une monarchie institutionnelle où le roi règne mais ne gouverne pas, comme en Espagne.
    >- reconnaître que les marocains sont des citoyens à part entière et non pas des sujets.
    >- élargissement des espaces des libertés d’expression et de la presse.
    >- autoriser le journaliste ALI LMRABET à reprendre ses activités journalistiques.
    >- autoriser au futurologue MEHDI EL MENDJRA d’organiser des conférences sur le sol marocain.
    >- dédommager Maître ABDERRAHIM BERRADA et lui permettre d’exercer ses activités politiques sans aucune restriction ni réserve.
    >- délivrer la licence d’exercice au parti politique léniniste marxiste « la voix démocratique » (ex ILAALAMAM) et lever toute interdiction sur ses activités politiques.
    >- jugement des tous les responsables accusés dans les assassinats, la torture, les détournements des biens du peuples, les concussions,les tripotages et tous les marocains reconnus coupables par Amnesty internationale.
    >- refaire les procès des marocains incarcérés dans les affaires d’ordre politique, notamment ceux accusés dans les attentas présumés du 16 mai 2003.
    >- refaire une réconciliation nationale authentique. Et non pas corrompre des personnes plates et complaisantes en leur accordant des postes, des indemnisations et des budgets mirobolants.
    >- faire une transition nationale à laquelle participeront toutes les forces vives du pays, de laquelle résultera une constituante, l’élection d’un parlement légal et un premier ministre élu par le peuple.
    >- mettre de toute urgence en exergue un plan économique capable d’assurer à cours terme une solution aux misères dans lesquelles gis le lympenprolétariat marocain.
    >- renforcer la justice, combattre la corruption, la lenteur administrative, et tous les fléaux qui sévissent l’administration marocaine.
    >- trouver une solution finale et définitive au problème du Sahara occidentale, et celui des berbérophones.

    ET FINALEMENT LIBEREZ ZINEB RAHZOUI

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  4. L’ISLAM AU MAROC, DEMAGOGIE OU ESCLAVAGE ?


    La religion est ce qui donne la vie, et ce qui la ravit, c’est le refuge des âmes accablées, l’esprit d’un monde sans esprit, c’est le cœur d’un monde sans cœur, elle est l’opium des peuples. Le régime tortionnaire du roi despote totalitaire du Maroc l’utilise toujours comme moyen de manipulation pour la sacralisation de son pouvoir politique. la religion peut-être utilisée et mutée suivant les cas et les problèmes à résoudre, soit comme un moyen de chantage, de calomnie, d'ethnocentrisme, de confusion, d'intimidation, de mystification, d'obéissance, de préjugé, de pression du conformisme, de propagande, de terrorisme intellectuel, de contre information ou de vengeance.

    Il y a une relation très forte entre le discours politique du roi et le discours religieux. Non pas une relation de voisinage, mais une relation d'héritage commun, dans le sens et la lettre, le contenu et la forme.

    Les deux discours, le politique totalitaire du roi et le religieux, optent à la création d'une conception linguistique injonctive ; le discours religieux n'a pas un objectif de nous convaincre, mais de nous soumettre, et si on ne se soumet pas, on devient désobéissant (mécréant) ; de la même manière le discours politique totalitaire puise dans l'autorité fondée sur le mutisme et l’ostracisme, et non pas le dialogue. Ces deux discours autoritaires sont fondés sur des structures sociopolitiques (subjectives de conceptions humaines) de même conception, c'est-à-dire qu'ils s'adressent de haut en bas, et ne permettent aucun mouvement dans le sens contraire, sauf que le politique est humain qui rentre dans l'intérêt d'une minorité au pouvoir, et le religieux est divin, et rentre dans l'intérêt de la société entière.

    En vérité, c'est le roi - ainsi que les chefs d’Etats arabo-islamiques - qui monopolise principalement l'autorité matérielle pour l'exercice de la répression et c'est lui qui juge et châtie, qui interdit l'assassinat et impose l'ordre, son ordre à lui plus que celui qui importe le peuple.
    Ce n'est pas cette dualité qui serti une certaine alliance entre le politique et le sacré ?
    De la même manière que le sacré exerce une répression sur l'imagination et garanti l'obéissance à un quelconque ordre, le politique revêt l'aspect sacré au point que toute atteinte à l'autorité du roi passe pour une forme de mécréance au moyen de la répression politique, économique, intellectuelle et gnostique ou agnostique. Et on peut trancher avec certitude qu'il n'y a pas de régime croyant ou incroyant, mais l'obstination de certains régimes, comme celui du despote marocain, à apparaître comme régime religieux, qui ne signifie que le fait qu'il repose et manipule la religion qui est force organisationnelle de la société (dans son intérêt) c'est-à-dire qu'il se sert de la religion pour profiter de sa force pénale et de l'hégémonie de ses représentants dans la société.

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  5. Donc, le roi se sert des gens de la religion de la même manière qu’il manipule les intellectuels , les démocrates, les laïques, les journalistes, les écrivains, la police et l'armée pour perpétuer l'ordre établi, contrôler les libertés et contenir l'opposition politique. L’impie n’est pas celui qui méprise les dieux des autres, mais l’impie est celui qui attribue à Dieu les opinions des autres.

    En défendant la religion, le roi veut prouver sa crédibilité, et il a besoin de cette approbation car il doute de sa propre crédibilité ou par ce qu'il est sûr que sa crédibilité est douteuse ou en doute.

    Le roi ne compte pas sur les potentialités intellectuelles de ses affidés et de ses fonctionnaires, mais il est plus intéressé par les gens qui ont une influence sur la société et sur la plèbe ignorante ; pour cela il préfère engager des noms connus, qui ont une bonne réputation religieuse et qui pourraient se soumettre ou du moins qui ne s’opposent pas radicalement à son despotisme, dans le but de se vanter de les avoirs alignés. Pour cela le roi préfère engager les hommes de la religion (c'est le cas du parti islamique marocain le PJD) parmi son appareil et arsenal propagandiste et répressive politique, c'est-à-dire qu'il préfère que le rôle politique doit être assumé par l'homme de religion. Ainsi, La relation entre le roi et les hommes de religion ne devient qu’une relation de satisfactions et échanges d'intérêts mutuels. Et ceux qui refusent ce jeu, sont martyrisés ( c’est le cas des détenus islamistes : Kettani, Rafiki, Fizazi…)

    À travers l'histoire il y a des cas où l'homme de religion est lui-même despote ou conseiller du despote, ce qui est le cas des tribunaux d'inquisition. Mais dire qu'un parti politique religieux fait parti de l'opposition, ça n'a jamais existé à travers l'histoire, et ça devient une comédie plutôt comique.
    Les chefs d’Etats arabes veulent à travers les hommes de religion, insinuer la profondeur populaire de leurs autorités par la bénédiction de la religion de leurs pouvoirs. D’ailleurs, dans les sociétés islamiques, à travers l’histoire, il y a eu toujours un lien très solide qui relie le pouvoir à la religion, le calife à l'imam. Et si les deux derniers sont distincts, le premier doit s'assurer de l'allégeance du second, et le second doit s'assurer qu'on fasse les discours du vendredi et on prononce les sermons dans les mosquées en son nom.

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  6. De là apparaît la nécessité des hommes de religion qui sont conscients de leurs utilités à un point qu'ils exercent parfois la politique du chantage contre le pouvoir politique qui veut donner une fausse image de la laïcité et d'ouverture pour les étrangers, et en même temps apparaître pour la plèbe comme protecteur de la religion, en célébrant devant les cameras les festivités religieuses, en les transmettant par les masses medias, et obligeant au cérémonial tous ses ministres et affidés, même les impies. En contre partie le roi ne demande pas grandes choses aux hommes de la religion, sauf le discours du vendredi qui émane des autorités , la signature de quelques pétitions et actes de foi, et quelques prêches d'une utilité aléatoire.

    Il n’y a pas de destin fatal pour changer l’être humain à des tortionnaires et à des victimes, mais ce sont les régimes totalitaires arabes qui veulent nous garder à ce stade instinctif et primate. Et quand ces êtres humains veulent sortir de cette phase, le roi les oblige à y rester ou les réduits à un état plus bas que l’animal par la répression et par des outils, dont la religion, plus bas encore. Alors il prouve son statut supérieur à l’égard de la violence animale de ces êtres humains qui n’ont pas dépassé le stade animal. Et comme l’être humain est la créature du Dieu la plus noble, alors la répression du roi adopte une conception religieuse.

    Le roi du Maroc - ainsi que les chefs d’Etats arabes - pour maintenir son hégémonie et sa dictature sur le peuple marocain, il a besoin de deux fonctions sociales : le tortionnaire (policier, gendarme, soldat…), et le religieux (imam prêcheur, parti politique religieux.)
    Il n’y pas de différence entre le prêtre, le sorcier et le démagogue politique car il n’y pas de différence entre la religion, la sorcellerie et l’idéologie, qui ont un seul objectif : la manipulation de l’autre, sa réorientation et la maîtrise de ses actes.

    Et il est nécessaire de droguer les victimes de l’injustice du roi, ceux qui n’ont pas pu sortir de cette injustice, pour les indemniser psychologiquement afin qu’ils acceptent leur mode de vie. Et cet indemnisation c’est bien ce qui les attends après la mort : l’au-delà. La religion leur inculque cela, et ils s’attachent à cette idée car c’est leur seul conciliateur et baume. Aussi il faut qu’ils ne sentent plus qu’ils sont victimes, ils doivent être convaincu que c’est la volonté du dieu.

    La religion du roi nous fais croire que le génie créateur n’existe pas car le monde a été crée en six jours, et rien de plus ne sera crée ni inventé. En somme on devient une société de contemplation, de sommeil et d’obéissance.

    Une fois de plus on prouve que l'idiologie politique et l'esprit mythologique sont la même pièce de janus. Et par la suite la politique devient la détermination de la conduite des autres et leur maîtrise.


    kaddour Errami
    oposant marocain au maroc

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