samedi 16 mai 2009

PS infréquentable

La possibilité que le PS aille dans l'opposition n'a jamais aussi grande!

Chez Ecolo avec Isabelle Durant à sa tête la tentation est grande de s'allier avec le MR. D'ailleurs la proximité d'Ecolo et du MR lors d'un débat chez Vrebos était frappante. Voir l'ultra-sioniste faire copain-copine avec le néo-vert JL Delfosse.

Au CDH ils supportent de moins leur proximité avec le PS, et la tête de Milquet est mise à prix après les élections si les résultats sont mauvais ce qui semble devoir être le cas. En outre Milquet pourra expliquer à Elio que son électorat ne veut plus de cette alliance.

Pour Ecolo cela sera plus facile tellement la haine du PS est grande.




Reynders dit le PS « infréquentable »

source : BELGA & lesoir.be

samedi 16 mai 2009,

J-22 Lassé par les attaques du PS à son endroit dans le contexte des affaires qui minent la campagne électorale, le Mouvement réformateur, réuni samedi en meeting électoral à Mons, a décrété désormais « infréquentable » l’appareil socialiste. Le PS ne tient pas à répondre aux « bassesses du MR », mais évoque déjà une coalition progressiste. Ambiance, ambiance…

Reynders dit le PS « infréquentable »


Des déclarations de Philippe Moureaux notamment, vice-président du PS, au Vif, également répercutées ce week-end dans Le Soir, constituent pour le MR la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Évoquant les affaires qui éclaboussent selon lui l’ensemble de la classe politique, M. Moureaux souligne que dans « les partis de droite », ce « genre de pratiques est naturel, elles font partie de leur idéologie ». Le Commissaire européen Louis Michel a cru lire en ces propos la rhétorique de l’extrême droite.

Par ailleurs heurté par les accusations portées par Elio Di Rupo à l’encontre d’Olivier Chastel (qui lorsqu’il fut ministre des Arts et des Lettres a accordé par convention un subside à une association logée au MR carolo, ndlr), Didier Reynders a estimé qu’il n’était définitivement plus possible de porter la réforme avec les socialistes. Selon lui, la tactique de défense du PS dans les affaires consiste à attaquer. « Pour changer en profondeur la Région wallonne, il va falloir oser se passer des socialistes », a-t-il dit, jugeant un « certain nombre de ses dirigeants infréquentables ».

La polémique comme paravent pour cacher ses faiblesses

Les invectives pré-électorales ne semblent pas prêtes à cesser entre le PS et le MR. Le PS a répliqué dès l’après-midi, affirmant que ceux qui alimentent de telles polémiques s’en servent uniquement comme paravent pour cacher la faiblesse de leurs projets. Le parti en appelle à la formation d’une coalition progressiste.

« Les socialistes ne tiennent pas à répondre aux bassesses du MR », précise d’emblée un communiqué diffusé par la présidence du parti, qui dit reconnaître et assumer les difficultés qu’a connues le PS et en tirer les leçons, avec la volonté ferme d’améliorer les pratiques de l’ensemble de ses mandataires, pour qu’elles soient en phase avec les valeurs socialistes d’égalité, de progrès social et de solidarité.

La très grande majorité des mandataires ont un comportement exemplaire et portent fièrement les valeurs du socialisme moderne. Sous-entendre qu’ils sont tous entachés est une insulte à l’intelligence de la population tout entière, poursuit le PS.

Le parti convient encore que des mesures devront être prises, tant au sein du PS qu’en ce qui concerne l’ensemble des mandataires politiques mais souligne qu’un débat sérieux sur ce sujet ne peut avoir lieu aujourd’hui, à 3 semaines des élections.

« Ceux qui alimentent de telles polémiques s’en servent uniquement comme un paravent pour cacher la faiblesse de leurs projets, plutôt qu’avec une véritable volonté d’assainir le débat politique », poursuit le PS, qui dit refuser d’entrer dans ce jeu malsain : le parti « souhaite défendre avant tout des projets plutôt que des polémiques stériles ».

Pour le parti socialiste, le véritable enjeu de ces élections, dans le contexte socio-économique que nous connaissons aujourd’hui, sera de ne pas laisser une partie de la population au bord de la route, de continuer à se battre pour défendre la sécurité sociale.

« Pour cela, il faut une coalition progressiste à même de proposer des solutions constructives, ambitieuses et durables, à même de vaincre la crise libérale et environnementale et d’apporter des réponses concrètes aux citoyens », répond encore le PS.

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