Déjà il est parti pour une raclée le 7 juin mais en plus même son plus fidèle partenaire, le CDH, commence à le lâcher.
Comme d'hab le PS va se battre pour rester au pouvoir alors que le bonne décision serait l'opposition pour se ressourcer mais voilà il ya trop de bouches à nourrir.
Benoît Lutgen pour une coalition « Namuroise »
J-15 Benoît Lutgen, ministre wallon de l'Agriculture et de l'Environnement, dit son « dégoût » face aux amalgames d'Elio Di Rupo et affirme que le contrat entre les humanistes et les socialistes se terminera le 7 juin. Il affiche aussi sa préférence pour une coalition « Namuroise » - à l'image de la majorité à la Ville de Namur –, rassemblant CDH, Écolo et MR.
Archive René Breny, Le Soir
Réagissant à la démission de Didier Donfut ex-ministre PS mis en cause pour avoir gardé une activité payée d'expert en énergie auprès de deux intercommunales hennuyères –, Benoît Lutgen indique dans une interview accordée à la Libre Belgique ce samedi que « le CDH est submergé par un sentiment d'écœurement » et un « profond dégoût.
Il condamne aussi les « propos et les méthodes extrêmes » d'Elio Di Rupo, qui a comparé le statut de Didier Donfut et celui de Catherine Fonck, ministre CDH. Celle-ci cogère toujours une SPRL médicale avec son mari. « Croyez bien que les événements de ces derniers jours vont peser lourd dans la balance après le 7 juin », avertit le ministre wallon. « Notre contrat avec le PS se termine le 7 juin. » S'il n'exclut pas que le PS et le MR, « ces deux meilleurs ennemis qui se nourrissent l'un de l'autre », s'allient après les élections, Benoît Lutgen affiche sa préférence pour une coalition « Namuroise », à l'image de celle conclue à la Ville de Namur et qui réunirait le CDH, le MR et Écolo. « Nous aurions le rôle du trait d'union, du parti responsable, du leader de ce projet », assène-t-il.
Pour lui, si Écolo semble profiter de la bagarre entre PS et MR, c'est comme « gagner un match parce que l'adversaire commet des fautes ». « Écolo, on est à cinq minutes de la fin du match et ils ne jouent plus de peur de se prendre un goal », commente-t-il. « Pire : ils craignent l'autogoal. On ne les entend plus, ils ne proposent plus rien. »
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